Qu’est ce que l’errance diagnostique ?
L’errance diagnostique est la période qui s’écoule entre l’apparition des premiers symptômes cliniques et le diagnostic d’une maladie. Elle se distingue de l’impasse diagnostique, qui résulte, elle, de l’échec à définir la cause précise de la maladie après avoir mis en œuvre l’ensemble des investigations disponibles en l’état de l’art.
Ce phénomène est particulièrement critique le domaine des maladies rares, dont les signaux faibles et les symptômes sont peu connus des médecins de premier recours (généralistes ou urgentistes) et dans les maladies chroniques complexes, pour lesquels les symptômes sont souvent diffus et peu spécifiques (douleurs, fatigue, etc.)
Pourquoi essayer de réduire l’errance diagnostique ?
La réduction de l’errance diagnostique est d’abord un enjeu de santé publique, pour mettre fin au calvaire des patients, améliorer la prise en charge précoce de la pathologie et réduire les coûts liés aux examens inutiles et aux traitements des complications.
Pour les acteurs de santé, des secteurs pharma, biotech ou medtech, la réduction de l’errance diagnostique est un réservoir de croissance majeur : des milliers de patients souffrent de pathologies pour lesquels les traitements existent, mais n’y mais n’y ont pas accès simplement parce qu’elles ne sont pas identifiées. Elle permet une augmentation mécanique et immédiate de la part de marché adressable.
Réduire l’errance diagnostique : quel rôle pour la communication santé ?
La communication est un outil puissant pour améliorer la connaissance (notoriété) des pathologies, de leurs symptômes et de leurs signaux faibles. Elle est efficace auprès du grand public comme des professionnels de santé.
Ces stratégies de communication centrées sur la sensibilisation sont d’autant plus efficaces qu’elles répondent à la demande constante des patients et des professionnels de santé en termes d’information.
Elle est aussi très efficace pour promouvoir les dépistages spécifiques, qui améliorent le repérage de certaines maladies.
